Les modalités de la prise en compte du handicap
Rappelons que l’arrêté de 18 décembre 2015 régit la réglementation selon le type de déficience :
https://www.handroit.com/Upl_Files/files/Arrete-conduite-18-12-2015.pdf
Il existe différents types d’handicaps, l’auto-école Timbaud accueille les élèves selon le type de déficience :
➢ Handicap physique :
Il s’agit d’accueillir et de proposer une formation au permis B aux personnes à mobilité réduite.
Nos moyens et outils pédagogiques ne sont pas adaptés aux personnes à mobilité réduite.
Etablissement à proximité prenant en charge la formation des élèves à mobilité réduites à moins de 50 km
:
Site internet spécialisé dans la recherche d’auto-école réalisant des formations PMR :
https://www.automobile.ceremh.org
ECOLE DE JEAN PAJOR C.E.R.A (siège) / Annay/ Lens / Méricourt
33 Rue du Général de Gaulle, Annay
62880 Annay
03.21.40.06.12
aurelie@jean-pajor.com
www.jean-pajor.com
Véhicule : Peugeot 308
Aménagement : Levier frein, manette accélératrice, levier combiné frein/accélérateur, pédales inversées, boule au
volant avec commandes secondaires, boite automatique, ardoise pour communiquer avec les mal entendants.
➢ Pour les handicaps visuels et auditifs et mental et psychique et cognitif
Une visité médicale devra être réalisée, elle est obligatoire, une liste agrée de médecins est à disposition à
l’accueil. Elle est obligatoire.
Elle permet de définir l’aptitude de la personne à conduire une voiture selon ses capacités et limites
fonctionnelles.
Dans la plupart des cas, les atteintes de l’appareil locomoteur ne sont pas un obstacle à la conduite à condition
d’apporter des aménagements au véhicule pour compenser ce handicap. La visite médicale est effectuée par un
médecin agrée par la préfecture.
Si l’avis est positif, le candidat se voit délivrer un certificat médical d’aptitude, valable entre 6 mois et 5 ans.
Ce dernier lui permet de se présenter aux épreuves du permis de conduire. Avant que la validité du certificat
soit
expirée, c’est à l’intéressé qu’il appartient de faire une demande auprès de la préfecture du département où il
réside pour subir l’examen médical.
Cette démarche est importante, car au-delà de la date de validité, celui-ci sera considéré comme non valable.
Les
compagnies d’assurance pourront alors se considérer comme dégagées de toute obligation envers le conducteur
en cas d’accident.
➢ Handicap visuel :
L’arrêté du 18 décembre 2015 précise les altérations de la vue incompatibles avec le maintien ou l’obtention du
permis de conduire :
« Tout candidat au permis de conduire devra subir les examens appropriés pour s’assurer qu’il a une acuité
visuelle compatible avec la conduite des véhicules à moteur. S’il y a une raison de penser que le candidat n’a
pas une vision adéquate, il devra être examiné par une autorité médicale compétente. L’attention devra porter
plus particulièrement sur l’acuité visuelle, le champ visuel, la vision crépusculaire, la sensibilité à
l’éblouissement et aux contrastes et la diplopie, ainsi que sur d’autres fonctions visuelles qui peuvent
compromettre la sécurité de la conduite ».
Lorsque le test est réalisé avec une correction visuelle, le port de corrections est indiqué sur le permis de
conduire.
➢ Handicap auditif :
Aucune restriction
➢ Handicap mental, psychique ou cognitif :
Une évaluation médicale doit être produite en particulier sur le domaine cognitif (compréhension des panneaux
par exemple).